L’Association des Amis de Benoît Malon au Sénat
Pour le volet « grande sortie » nous avons cette année renoncé à Gravelotte (que nous irons découvrir ensemble au printemps 2015) pour nous rendre à Paris. Pourquoi Paris ? Tout simplement grâce à Jean-Claude Frécon, sénateur de la Loire, qui nous avait rendu visite lors de l’assemblée générale dernière et nous avait en toute simplicité proposé de nous faire visiter le Sénat, son second foyer. Forts de cette alléchante proposition nous avons aussitôt opté pour ce projet. Et bien nous en prit !
En effet ce n’est pas moins d’une trentaine de maloniens qui se sont retrouvés le dimanche 5 octobre dans le TGV puis sur place, partageant le trajet avec de nombreux manifestants stéphanois de la Manif pour Tous, bannières bleu-blanc au vent… Chacun son combat mais il en est certains préférables à d’autres… Pour nous c’était une destination et un circuit différents ! Après avoir déposé armes et bagages à l’hôtel d’Alexandrie (expertisé par notre envoyé spécial, Pierre-Marie Dugas, et retenu par notre trésorier, Daniel Pouilly), nous avons rallié dans le vent gris la place de l’Hôtel de Ville où nous attendaient deux fleurons des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, Aline (Raimbault) et Marc (Lagara), tous deux sollicités avec bonheur par notre cheville de liaison, Éric Lebouteiller. Après une évocation des avancées politiques de La Commune, concurrencée par quelques rafales et le roulement de skates acrobatiques, nos guides nous ont fait découvrir, près de la place de la République, le havre historique de la Corderie et son n° 14, siège de l’AIT, que fréquentaient les amis de Benoît Malon et Malon lui-même. La journée s’est terminée dans la brasserie en face la gare de Lyon, au nom prometteur : l’Européen. Une salle en sous-sol tient de la galerie des glaces ; la chère y est recommandable et le service également. Nos guides étaient avec nous, ce qui est l’occasion de rapprochements bienvenus entre des associations sœurs.
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Evocation Place de la République |
Evocation à la Corderie |
Ceux qui en avaient le loisir ont ensuite marché sous le soleil jusqu’au Panthéon pour visiter l’exposition dédiée à « Jean Jaurès contemporain, 1914-2014 », centenaire oblige et doit inviter tout un chacun à la réflexion. Puis l’appel des trains et autres a disséminé l’assemblée ; rendez-vous à Gravelotte et Metz en mai prochain…Quant au lendemain le faste était bien au rendez-vous de 10 h 30 ainsi que notre parrain du jour, Jean-Claude Frécon. L’évocation faite par lui au cours de la dernière assemblée générale n’était pas un vain mot : tout était parfaitement rôdé, huilé, bienvenu ! Secondé par Patrick, guide officiel, il nous a menés par ce haut-lieu de la vie politique : l’histoire, les anecdotes, l’exposition circonstanciée de la fonction sénatoriale (alors que nous siégions au cœur même de l’hémicycle, privilège rare s’il en est !), bibliothèque, salon, grands couloirs et grand escalier, près de trois heures ont à peine suffi, mais, en continuant la visite par un repas sur place, nous avons pu nous croire installés à demeure. Notre hôte nous ayant réservé le salon Napoléon , nous avons pu poursuivre tout en découvrant avec un doux plaisir le menu Montaigne, sa panna cotta de chou-fleur aux coques et moules de Cordes, coulis de cresson au gingembre, son saumon norvégien aux condiments méditerranéens (riz Arborio, tomates, origan, olives) et pesto à la genevoise et son omelette norvégienne à la vanille et coulis de fruits rouges, le tout accompagné d’un vin blanc de pays des Côtes de Gascogne « Domaine de Joy 2012 », issu de l’agriculture raisonnée « Terra Vitis », sans oublier la lettre de Napoléon mentionnant aux sénateurs l’envoi de 40 drapeaux et décryptée par notre guide… Qu’il soit ici bien sincèrement remercié d’avoir inspiré ce déplacement qui restera un temps fort dans la mémoire de l’association.
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Explication dans la cour du Sénat |
Le grand escalier |
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Déjeuner dans le Salon Napoléon |