Membre de l’Internationale

 

Mariage mairie 17 eme

 

- 1863 : Arrivée dans la région parisienne et installation à Puteaux. Benoît Malon est ouvrier teinturier.
- 1865 : Rencontre avec Camélinat et adhésion à l’Internationale. Novembre : reprise de la correspondance avec Jeannette Girin.
- 1866 : 2e rupture avec Jeannette Girin. Juillet : Benoît Malon animateur de la grève des ouvriers teinturiers de Puteaux. Septembre : création de la Revendication, coopérative ouvrière et société de Crédit Mutuel et de solidarité ; Benoît Malon en est vice-président. il assiste au congrès de l’Internationale à Genève. Il participe en province à la création de plusieurs sections de l’Internationale.
- 1868 : Début de la liaison de Benoît Malon et la romancière féministe Léodile Champseix qui publie ses romans sous le nom d’André Léo. Benoît Malon devient, avec Eugène Varlin, l’un des dirigeants de l’Internationale qui est interdite et devient clandestine. Il est secrétaire de la section de Paris. Condamné à trois mois de prison par la VIe chambre correctionnelle de Paris pour « avoir fait partie d’une association non autorisée ». Il purge sa peine à Sainte-Pélagie.
- Mars-avril 1870 : Envoyé du journal La Marseillaise, le journal d’Henri Rochefort, pour rendre compte de la grève du Creusot, du procès d’Autun puis de la grève de Forchambault..
- Juin 1870 : Benoît Malon publie le « Chant socialiste » dans le journal Le Socialiste, organe de la Fédération des sections parisiennes de l’Association Internationale des Travailleurs, puis un poème de 15 pages, « La grève des mineurs ».
- Juillet 1870 : Condamné à un an de prison par la VIe chambre correctionnelle de Paris, comme « chef d’une société secrète ». Emprisonné à Mazas puis à Beauvais. il signe, en prison, un manifeste contre la guerre.
Benoît Malon, député de la Seine
- Septembre 1870 : Libéré par l’avènement de la République, Benoît Malon rentre à Paris.
- Novembre 1870 : Adjoint au maire du XVIIe arrondissement de Paris.
- 7 janvier 1871 : Benoît Malon signe le texte de « l’affiche rouge» qui dénonce « l’incapacité » et la « trahison » du gouvernement, réclame la « levée en masse » et la proclamation de la Commune.
- Février 1871 : Député de la Seine à l’Assemblée Nationale qui se réunit à Bordeaux, Benoît Malon vote contre les préliminaires de paix qui admettent l’abandon de l’Alsace-Lorraine puis, comme plusieurs députés républicains, démissionne de l’assemblée.
- 18 mars 1871 : venant de la Loire, Benoît Malon rentre à Paris, le jour où éclate l’insurrection de la Commune.
Benoît Malon membre de la Commune
- 26 mars 1871 : Election de Benoît Malon comme membre du Conseil de la Commune de Paris. Il est nommé maire des Batignolles.
- 1er mai 1871 : Benoît Malon vote, avec la « minorité » qui réclame un fonctionnement plus démocratique du Conseil de la Commune, contre la création d’un comité de Salut Public.
- Mai 1871 : Benoît Malon et Léodile Champseix rédigent, au nom de la Commune, l’Appel aux travailleurs des campagnes qui tente de gagner les paysans à la cause de la Commune.
- 21-28 mai 1871 : La « semaine sanglante ». Benoît Malon organise et dirige la défense du quartier des Batignolles.